Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût
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Anastasya Bobritschew
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Sujet: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Mar 22 Mai - 20:31
✖Nastya & Lech✖ « Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût »
Dans un craquement cristallin, le verre s'écrasa au sol. La jeune femme soupira en se penchant pour ramasser les éclats qui recouvraient le carrelage de la cuisine. Des bruits de pas pressés la distrairent un instant. En entendant quelqu'un l'appeler par son prénom, elle finit par se relever pour manifester sa présence. Elle vit arriver au pas de course un des serveurs du club, visiblement tracassé. Il jeta un coup d'oeil au sol où trainait toujours les nombreux débris de verre. Reprenant son souffle, il écarta du pied les dégâts causés par la maladresse de Nastya et l'entraîna par le bras vers la salle de réception. « Besoin de toi là tout de suite. Plus personne de libre et on a une grosse table en approche. Un gars du cinéma. Faut pas le faire attendre, hop, hop, hop. Je m'occupe du verre, ne t'inquiète pas. » Il la poussa gentiment par les épaules, lui indiquant la direction de la sortie des cuisines qui donnait sur l'arrière du bar. La jeune femme soupira et franchit les portes battantes. N'y avait-il personne qu'on puisse appeler en urgence ? Elle avait déjà un client habitué dans la salle et elle ne comptait pas le perdre ce soir pour elle ne savait quel réalisateur ou acteur en devenir. Le client qu'elle chouchoutait depuis quelques semaines avait déjà un nom et surtout, il avait déjà un portefeuille bien rempli. Cependant, elle savait aussi qu'un jeune acteur tout fraîchement célèbre n'hésitait pas une seconde à renchérir de pourboire pour peu qu'on se montre gentille et souriante. Et vu la table qu'elle perdait en prenant en charge celle-ci, il avait intérêt à vider ses poches. Elle regonfla légèrement ses cheveux, ajusta ses oreilles de Bunny et se dirigea de sa démarche féline vers le sas d'entrée où attendaient les clients.
La musique du club résonnait à ses oreilles. La lumière tamisée, les bouteilles de champagne, les filles. Tout était fait ici pour fasciner et émerveiller ces messieurs jamais rassasiés du spectacle que leur offrait les Bunnies, sans conteste les plus belles femmes de Chicago mais aussi les plus inaccessibles. Si Nastya n'avait pas eu la chance de réussir dans le domaine du cinéma, au moins ici, elle jouissait d'une célébrité qui n'était pas pour lui déplaire. Les américains trouvaient son accent russe irrésistible et particulièrement exotique. Surtout que la jeune femme savait exactement comment jouer de ses charmes pour paraître à la fois extrêmement désirable et parfaitement inaccessible. Ce qui ne faisait qu'augmenter l'envie de ses messieurs de la voir s'asseoir à leur table à leur prochaine visite. Et si le nouveau venu était à la hauteur de ce qu'elle espérait, il ne dérogerait pas à la règle. D'un mouvement de main gracieuse, large sourire aux lèvres, elle releva le rideau qui masquait aux yeux des personnes en attente d'une table les délices du club. Un groupe d'hommes discutait en fumant dans le sas. Rabattant le rideau derrière elle, le son de la musique s'étouffa à nouveau, amenant les hommes à se retourner pour voir la perfection de féminité qui venait de se glisser parmi eux.
Elle allait réciter son petit texte d'entrée de jeux quand l'invité d'honneur se retourna. La blonde l'observa quelques secondes, abandonnant sourire et assurance, avant de se reprendre et de mettre au vestiaire les vêtements des messieurs. Alors qu'elle s'affairait parmi les manteaux, elle jura entre ses dents dans sa langue natale. Si elle s'attendait à recevoir quelqu'un, ce n'était certainement pas lui. La dernière fois qu'elle l'avait vu, c'était à New York puis à la télévision, en train de recevoir son oscar. L'Imposteur en chair et en os était son client. Elle aurait tout donner pour ne pas avoir à se retrouver dans cette situation mais à présent, elle pouvait difficilement s'éclipser. Et refuser de les servir reviendrait à perdre son emploi car elle doutait que le gérant ne comprenne ses états d'âme. Elle revint parmi le groupe avec un grand sourire digne de la réputation des Bunnies et les invita à la suivre parmi les tables déjà occupés à une plus au fond. Les laissant s'installer, elle repartit vers le bar chercher des consommations. Le serveur qui l'avait envoyé à l'instant se trouvait justement là. Elle l'interpella avec un regard noir. « Il n'y a vraiment personne d'autre pour prendre cette table ? » « Je te l'ai dit, personne n'est disponible. Apporte-leur ça, cadeau de la maison. » Il lui rendit son regard noir et lui mit dans les mains un seau à champagne dont le haut de la bouteille produisait une série d'étincelles. Heureusement, l'Imposteur ne semblait absolument pas avoir fait le rapprochement entre la fille perdue de New York et la Bunny qu'elle était devenue. Et il fallait que cela reste ainsi, ne serait-ce que pour son honneur à elle. En arrivant près de la table, elle reprit son sourire charmeur et posa le seau sur la table avant de faire sauter le bouchon du champagne avec un air malicieux et de servir les coupes. Elle en tendit une à l'Imposteur avant de s'asseoir sur l'accoudoir opposé du canapé arrondi. Elle leva haut sa propre coupe avant de plonger son regard d'azur dans celui du jeune acteur. « A votre succès. » Trinquant avec ses voisins les plus proches, elle but une première gorgée avant d'écouter la blague insignifiante de son voisin et d'éclater de rire, comme amusée par ses propos alors qu'elle cherchait désespéremment une Bunny pouvant la remplacer.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Mer 23 Mai - 20:06
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« J'ai vraiment pas envie d'y aller, j'te jure je le sens pas ce soir. Peut-être une autre fois, mais pas ce soir, je sais pas, j'le sens pas. » J'avouais ces mots tel un enfant passant aux aveux d'une bétise un peu trop grosse pour lui. Je n'avais rien fait de mal, je n'avais juste pas envie de sortir dans ce club ce soir. Certes, la curiosité ne cessait de m'envahir dès que j'entendais parler du House of Bunnies mais comprenez, je ne suis pas un très grand fan des lapins, et je n'ai franchement pas envie de jouer les carottes. Il y avait toujours cet attrait pour l'inconnu, mais je n'étais pas masochiste et prendre le temps de visiter Chicago après notre répétition, cela me permettrait de respirer, littéralement. Filage de scène après filage, je goûtais à un univers complètement différent, où, malgré les répétitions, tout restait possible. C'était mon adrénaline, chaque pièce était unique contrairement au cinéma, où tout était fixe, il n'y avait aucun échange direct avec son public, et j'étais en quête de sensations. -« Aller, bouge toi le British, viens goûter à la joie de vivre américaine, ça te changera. J'ai entendu dire que les balais bien placés, c'était votre spécialité. » Je lâchais un sourire frustré, ne sachant pas exactement quoi répondre à ce genre d'incisive que je trouvais complètement déplacées et impertinentes : la classe américaine en quelque sorte. J'avais un accent anglais, je l'assumais pleinement puisque c'était là-bas que j'avais grandi, que j'avais vécu. Les remarques de ce genre me refroidissait littéralement, et cela se vit mais je ne pouvais empêcher mon regard de me trahir, c'était ainsi. A cet instant précis, j'espérais que mes défauts qui étaient mes faiblesses, deviennent un jour une véritable force. -« En venant ici, la première chose que j'ai pu perdre, c'était ce fichu balai, merci beaucoup le Yankee, je viendrais ce soir. » J'y voyais plus l'avantage de parler de la pièce pour la faire avancer et mettre en avant mes propositions que pour regarder des lapins se déhancher. Lech, ouvre ton esprit un peu, tu n'es pas aussi con qu'il n'y paraît... Il fallait que je m'ouvre, que finalement, je m'adapte aux moeurs de ce pays, ce grand pays.
Le club, connu pour être un des plus hypes et sélect de l'État, exigeait une tenue plus que correcte. En plus, il allait falloir que je ressemble à un pingouin, au lieu de lapins, voilà une soirée prometteuse qui s'annonce ! Alors que je finissais de nouer mon noeud papillon, j'entendis le klaxon de la Chevrolet. La soirée allait commencer, je m'empressais de sortir de ma demeure pour aller rejoindre mes collègues de travail. j'allumais une cigarette en leur compagnie, tout sourire, prêt pour assumer mon rôle d'acteur en vogue. Ce n'était pas de tout repos, mais ce n'était rien de comparable à ce que j'avais pu vivre avant d'accéder à ce statut. En effet, tout ce que j'avais, je m'étais démené pour l'obtenir, je ne devais rien à personne, mis à part peut-être à moi. C'était probablement très égoïste mais tellement réaliste en même temps, j'étais fier d'en être arrivé là et relever le défi du monde du théâtre mettait bien mon envie de découvrir de nouveaux horizons, et ma prise de conscience du fait que rien n'était acquis. Oui, absolument rien. Tout était tellement éphémère et factice dans ce métier, la seule chose réelle ? Les décors et les contrats, de plus en plus contraignants, au final, être acteur finissait par être un embellissement du terme marionnette. Nous n'étions que des pions, dirigés et pourtant, au fil du temps, c'était désormais possible de donner un point de vue et des propositions, chose tout à fait impossible lorsqu'on est un jeune premier.
Nous voilà dans le SAS, à fumer en attendant que quelqu'un vienne s'occuper de nous. La musique était entraînante, bien rythmée, je surpris mon pied à battre la pulsation du morceau. S'il y avait bien une chose à laquelle je n'étais pas insensible, c'était bien la musique. Alors que j'étais de dos, à écouter un technicien en savourant chaque bouffée de cigarette, je vis leurs regard fixer quelqu'un, comme hypnotisés par son charme. Ainsi, je mis du temps avant de me retourner, lentement, la jeune femme était malheureusement déjà entrain de prendre nos vestes. Une blonde, plutôt grande et élancée. Plutôt gêné de lui donner ma veste sans prendre le temps de la saluer, je l'accompagnai en prenant une ou deux vestes. « Merci beaucoup mademoiselle. » On me prit par l'épaule et me guidai vers notre table. Je fus surpris de voir une bouteille de champagne avec des étincelles. Émerveillé et intrigué, je me demandais ce qui se passait. « J'ai entendu dire que t'as pas eu le temps de fêter ta p'tite statuette, ce soir, c'est l'occasion ! » Il n'avait pas tort, je m'étais desuite attaqué à de nouveaux projets, ne voulant absolument pas me reposer sur mes lauriers. La jeune femme vint nous rejoindre, prenant place dans le fauteuil, à l'opposé de là où j'étais assis. Son visage me rappelait quelque chose, la pureté de ses yeux notamment. « A votre succès. » Et là, je fus presque transcendé par son accent et fus porté quelques années plus tôt. Anastasya, New-York, la première fois que je sympathisais avec quelqu'un sur le sol américain, et c'était ma troisième audition. J'avais obtenu un rôle de figurant, et elle, avait disparu de la surface de la Terre. Elle se mit à rire, et moi, j'étais complètement muet, heureux de la revoir mais aussi surpris de la rencontrer ici. -« Merci, à notre soirée mademoiselle. » Je me mis à boire une longue gorgée de ce délicieux champagne. « Hm, euh... Anasatsya ? Tu as toujours un aussi bel accent, toujours mélodieux. » Profitant de l'inattention de mes collègues, je m'étais rapproché d'elle, j'étais tellement curieux de savoir ce qu'elle avait pu vivre. Si mon contrat ne l'interdisait pas, je l'aurais directement prise dans mes bras.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Mer 23 Mai - 21:34
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La jeune femme s'assit plus confortablement sur le divan avant d'écouter son voisin. Ou plutôt de se contenter de grands sourires charmeurs et de ses éclats de rire les plus adorables. Au moins, les clients avaient l'air de passer une bonne soirée tandis qu'elle aurait donné n'importe quoi pour se trouver ailleurs qu'ici même. Au moins il ne l'avait pas reconnu ou si c'était le cas, n'avait-il pas daigné manifester une quelconque émotion en la revoyant. Et ce n'était pas plus mal. Au moins, elle n'avait pas à s'expliquer sur son brusque départ de New York et encore moins à justifier le fait que l'actrice qu'elle rêvait d'être a fini danseuse de cabaret déguisée en lapin à la merci des grosses fortunes du pays. Eh oui, rien à voir avec sa carrière à lui et même si le ressentiment qu'elle éprouvait à son égard était présent, au moins pouvait-elle le remercier de ne pas l'humilier en public en lui rappelant sa lente chute de carrière. Finalement, son voisin finit, comme la plupart des hommes, par l'oublier un moment au même titre qu'un joli meuble pour entamer une discussion apparemment hilarante avec un autre invité de la table.
De son côté, l'Imposteur en avait profité pour se rapprocher d'elle. Elle ferma les yeux quelques secondes espérant qu'il n'allait pas se mettre à lui parler ou pire, lui demander une danse. Car oui, ce serait bien pire. Vu le prestige de la table dont elle avait à s'occuper, elle n'avait aucunement le luxe de leur refuser quoique ce soit, et qu'il l'ait reconnu ou non, il savait parfaitement du pouvoir qu'il possédait sur elle. Et autant dire que la jeune femme n'appréciait absolument pas cette position qu'elle qualifiait de faiblesse. Avec les autres clients, tout était différent. Elle ne les connaissait pas et mieux encore, ils ne la connaissaient pas. A ce compte-là, peu importait ce qui se passait, tout cela restait vide de sens et la seule chose qui lui donnait du contenu était les espèces sonnantes et trébuchantes qu'elle accumulait dans le soutien-gorge de son corset.
Mais erreur. Ce soir, les choses n'allaient pas être aussi simples et peu importe ce qu'il allait lui dire, elle ne devait en aucun cas s'énerver ou perdre patience. Un tel dérapage ne lui serait pas pardonné et elle ne pouvait se permettre de se retrouver à la rue. Pas pour une simple bêtise ou un manque de respect à un client. Surtout qu'à présent, elle avait un toit où vivre, un travail, une certaine situation. Certes elle était danseuse de cabaret mais tout le monde considérait les Bunnies comme les femmes les plus désirables de tout Chicago ce qui n'était pas pour lui déplaire. « Merci, à notre soirée mademoiselle. » Elle posa ses yeux bleu-vert sur lui et lui adressa un sourire charmeur avant de trinquer et de boire à nouveau. « Hm, euh... Anastasya ? Tu as toujours un aussi bel accent, toujours mélodieux. » Elle manqua de s'étouffer avec le champagne qu'elle venait de boire. Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Non seulement il se permettait de l'appeler par son prénom en plein milieu du club mais en plus … En plus il venait de se moquer ouvertement d'elle. Et même si ça n'avait pas été l'intention du comédien, elle ne pouvait envisager les choses sous un angle différent. Lui parler de son accent … Bien sûr, il pouvait en parler lui. Les Anglais n'avaient jamais posé de problème aux Etats-Unis, personne n'allait le discriminer pour ça. Sa remarque manquait en tout point de subtilité et la jeune femme ne pouvait que le prendre comme un affront personnel. Elle inspira profondément sans laisser rien à voir et recouvra son sourire charmeur. Elle n'allait sûrement pas se laisser insulter par cet avorton de comédien et comptait bien lui faire avaler ses mots avec subtilité, féminité et charme. « Je préfère Nastya si ça ne te dérange pas. Et oui, l'accent russe est bien difficile à gommer. Peut-être même que c'est ce qui fait mon charme en fin de compte. » Elle lui adressa un clin d'oeil suivi d'un nouveau sourire charmeur. Elle jouait et abusait de ses charmes tous les soirs et n'allait pas se gêner pour le faire tourner en bourrique comme tous les autres. A la différence près qu'elle ne se gênerait pas pour lui envoyer des piques à foison. Celle-ci n'était pas bien méchante, voire même innofensive, mais le jeu ne faisait que commencer. Un des hommes qui avait suivi la conversation s'approcha d'eux et passa un bras autour de l'épaule de Lech en les observant l'un après l'autre. « Vous vous connaissez tous les deux ? Tu nous avais caché des choses le Britannique. Quand on a des amies de ce genre, on les présente à ses copains ! » La belle blonde sourit avant d'approcher sa coupe de champagne de ses lèvres. Elle planta ses yeux dans ceux de l'Imposteur avant de répondre, sourire charmeur toujours planté sur le visage. « Non on ne se connait pas. Mais Anastasya est aussi courant que John en Russie. C'était une belle tentative malgré tout. » Elle but une gorgée de champagne sans quitter des yeux le comédien, lui souriant toujours. Le message était passé au moins.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Jeu 24 Mai - 20:13
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La soirée s'annonçait prometteuse, effectivement. Je n'avais qu'une seule envie : me taper la tête contre un mur, le premier sur lequel je pouvais tomber. Ce sentiment, presque intime, de savoir que la jolie blonde en face de moi, était celle de cette audition de New-York, m'avait mené à perdre l'équilibre. Je me retrouvais à cloche-pied, à sa merci de bien vouloir me faire tomber, car j'avais fait l'erreur de me montrer trop humain, trop accessible. Probablement une erreur que mon agent aurait sanctionné d'une façon exemplaire. Perplexe, j'allumais une cigarette, tâchant de la décrypter, pour tâcher de savoir où est-ce que j'avais pu la voir. Peut-être me méprenai-je à son sujet. Quoi de plus normal, cela remontait à quelques années, et avec la superbe mémoire que j'avais, je ne pouvais que retenir mes textes, et seulement quelques visages. Ses yeux, d'une pureté sans égale me perturbaient, il me semblait réellement la connaître, je me souvenais de son sourire -encore timide- de son rire -plus naturel- et de son accent, qui me rappelait celui de ma mère, même si Anastasya ou Nastya venait de Russie, alors que nous, nous venions de Pologne. Enfin, personnellement, je suis né en eaux internationales alors bon, c'est difficile de s'inventer un lieu de naissance. L'originalité était assurée, remarque faite. Je passai ma main sur mon menton, fixant d'un seul oeil , je devais arrêter de penser que les gens que j'avais pu connaître avant me voyait encore le jeune homme que j'avais pu être. Du coup, m'allongeant, sur le canapé, finissant presque ma coupe de champagne, je me redressais, faisant mine d'être amusé par sa remarque.
« Je préfère Nastya si ça ne te dérange pas. Et oui, l'accent russe est bien difficile à gommer. Peut-être même que c'est ce qui fait mon charme en fin de compte. » Et s'il y avait bien une chose que je savais faire, c'était jouer quelque chose. Complètement stoïque face à son charme, j'échappais un léger rire. -« Les gens doivent avoir besoin d'exotisme, à proximité, ça doit probablement leur revenir moins cher que de partir... En Russie par exemple. » Arquant un sourcil, je finissais d'un coup sec ma coupe de champagne, je ne savais pas si c'était la soif ou mon attrait caché pour l'alcool qui me faisait boire aussi vite, mais qu'importe, il fallait bien fêter mon ascension -même si, au fond, cela me semblait aussi important que l'an deux. Je l'avais fêté en appelant ma mère, elle était fière et c'était tout ce qui comptait, après le reste était tellement.. futile. Le régisseur vint porter son bras sur mon épaule, je lui souriais grandement. C'était quelqu'un de compétent, et que j'apprenais à connaître mais aussi à apprécier. C'était fondamental de connaître chacune des personnes faisant partie de l'équipe. De la maquilleuse au metteur en scène, personne n'était à négliger. « Vous vous connaissez tous les deux ? Tu nous avais caché des choses le Britannique. Quand on a des amies de ce genre, on les présente à ses copains ! » J'éclatai de rire, même si au fond, j'étais complètement gêné. J'avais essayé de nous isoler un peu, mais rien n'y faisait, et à ses yeux, je voyais une sorte d'animosité que je ne comprenais pas. Cela m'échappait, tout comme sa réaction. Pourquoi faire le choix de m'ignorer ? Après tout, nous avions partagé une audition, et cela revient presque à se mettre à nu devant quelqu'un que l'on connait pas -ou presque. Le temps a fait que nous nous sommes séparés, et peut-être que je me trompais, que je faisais fausse route, et qu'elle ressemblait beaucoup à la jeune femme rencontrée à New-York.
« Non on ne se connait pas. Mais Anastasya est aussi courant que John en Russie. C'était une belle tentative malgré tout. » Pas vraiment contrariant, et surtout, tenant à passer une bonne soirée, je voulais prendre la décision de faire le moins de vague possible, même si des regards s'étaient tournés vers notre table, curieux et amusés. Je n'étais pas un grand fan de ce genre d'endroit, même si, au fur-et-à-mesure, je me rendais compte qu'en faite, le House of Bunnies était le lieu où la femme prenait le pas sur l'homme, et ce n'était pas déplaisant à voir, loin de là même. -« Oui, désolé, je dois me méprendre. Vous me rappelez quelqu'un pourtant, mais bon, ça remonte à pas mal de temps, elle doit être patineuse ou même actrice, mais en Russie. Vous savez que c'est une chance de plaire grâce à son accent ? Parce que, la fille en question, en a souffert. C'est une chance mademoiselle. » Ma coupe fut à nouveau pleine, et je lui tendais mon verre vers elle cette fois-ci, avec un clin d'oeil aussi, avant de m'assoir confortablement et de m'enfoncer dans le canapé, en prenant le temps d'allumer une cigarette. Je ne prêtais pas attention à ce que les autres disaient, mon attention était focalisée sur la jolie blonde, quitte à paraître indescent. Et pourtant, je ne fixais que ses yeux, contrairement à mes collègues qui n'hésitaient pas à lui lancer des regards lubriques. Remarquant l'un d'eux, je levai les yeux au ciel avant de boire une longue gorgée, regardant le lieu. « Un seul sourire de votre part et il serait capable de poser toute sa paye en pourboire dans la minute qui suit... Vous pourriez réussir dans le cinéma, ça ne fait aucun doute. » Je voulais m'assurer de son identité, que ce qu'elle osait dire n'était pas en adéquation avec la vérité, notre vérité à vrai dire. Je n'avais pas pensé au fait qu'elle veuille préserver sa vie privée, sa vie réelle car ici, comme au théâtre, tout était factice sauf les décors et les costumes, mais nous jouions tous un rôle, aussi lubrique et abominable puisse t-il être.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Ven 25 Mai - 22:35
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Les coupes se vidaient rapidement et la jeune femme en profita pour échapper un moment à cette conversation qui lui déplaisait de plus en plus. De un, elle ne voulait absolument pas offrir à ces hommes une part de qui elle était ou de qui elle avait été. Et de deux, elle ne voulait tout simplement pas parlé à cet embryon d'acteur. Elle saisit la bouteille de champagne et remplit à nouveau les coupes, n'hésitant pas à abuser de sourires charmeurs qui feraient pleuvoir les billets au moment opportun. Cependant, le comédien ne semblait pas décidé à en rester là. Elle se retourna légèrement en reconnaissant le son de sa voix, plus par politesse que par réel intérêt pour ce qu'il avait à dire. Mais sa tirade la glaça jusqu'au sang. Si bien qu'au moment où elle reposait la bouteille de champagne dans le seau, celle-ci lui échappa et atterrit dans un bruit métallique au milieu des glaçons. Deux trois hommes de la table relevèrent la tête mais comme il n'y avait pas de casse, reprirent aussitôt leur conversation. Elle avait envie de le broyer, de lui fracasser le verre qu'elle tenait sur le crâne, mais à la place, elle puisa toutes ses forces pour se concentrer et rester le plus calme possible. Surtout ne pas faire de vagues. Le boss ne lui pardonnerait certainement pas. La belle blonde lui tendit son verre plein à nouveau en lui adressant un regard noir, le premier de la soirée et sans sourire. Elle doutait que cela ne le calme vu comment il était parti. Allait-il s'amuser à l'humilier de la sorte toute la soirée ? Il fallait croire que oui. Patineuse. Comme si elle avait jamais rêvé d'être patineuse.
Finalement, elle lui adressa un sourire et se désintéressa de lui, espérant ainsi étouffé ses sarcasmes par l'indifférence. Mais jouer l'indifférence se révéla compliquer puisqu'il ne la quittait pas du regard. D'habitude le regard des hommes ne la dérangeait absolument pas. Elle n'avait aucun problème avec son corps, encore moins à le montrer dans son déguisement de Bunny mais ce n'était pas ce regard-là. Non, il cherchait son regard qu'elle essayait de croiser le moins possible. Et puis le voisin de la jeune femme semblait tout autant intéressé par elle, à la différence qu'il était susceptible de verser un gros pourboire. Elle se retourna néanmoins quand il lui adressa la parole. « Un seul sourire de votre part et il serait capable de poser toute sa paye en pourboire dans la minute qui suit... » La blonde lui adressa un sourire charmeur. Peut-être que l'indifférence avait finalement payé et qu'il allait se montrer courtois et agréable pour le reste de la soirée. « Vous pourriez réussir dans le cinéma, ça ne fait aucun doute. » Le sourire s'évanouit aussitôt. Elle battit légèrement des paupières et resta pendant quelques secondes inutiles, tentant de trouver dans le regard du comédien ce qu'il cherchait en l'attaquant de la sorte. C'était de la méchanceté pure, un simple plaisir sadique de la voir souffrir sans qu'elle puisse se défendre. Son job en dépendait, elle ne pouvait pas se le permettre. Mais là, l'attaque était personnelle et particulièrement blessante. Il savait pertinemment qu'elle avait échoué. Sinon qu'est-ce qu'elle ferait dans ce club à se dandiner, une queue de lapin accrochée sur les fesses ? Son cœur se tordit douloureusement et elle dut se retenir et de ne pas le découper en morceaux et de ne pas éclater en pleurs. A la place, elle se leva d'un bond avec sa joie de vivre Bunny. « Si nous passions à vos consommations messieurs ! Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? » Le tour de table fut vite fait. Apparemment tous de fervents admirateurs de whisky. Au moins, elle avait une bonne raison pour s'échapper un moment de cette table qui devenait un véritable cauchemar.
De sa démarche gracieuse, elle s'éloigna des tables se dirigeant vers le bar puis finalement, changea d'itinéraire et se dirigea vers un couloir bien plus à l'écart du bruit du club. Elle pouvait bien les faire attendre 5 minutes, juste le temps de s'en griller une. La jeune femme évitait de fumer pendant ses heures de travail mais la dernière remarque du comédien l'avait vraiment touché au point qu'elle risquait fort de partir en vrille si elle ne se calmait pas de suite avec de la nicotine. Elle poussa un rideau de tissu lourd et sombre qui dissimulait une part plus secrète du club à laquelle seuls quelques privilégiés avaient accès. Heureusement l'endroit était désert pour le moment. La belle blonde s'appuya sur un mur et tira du soutien-gorge de son corset, bien caché sur le côté de sa poitrine, sa cigarette de secours comme elle l'appelait et un briquet. Allumant le baton de nicotine, elle en prit une grande bouffée qu'elle recracha devant elle. Cette soirée allait être un enfer mais elle ne devait absolument pas lui faire le plaisir de se rabaisser à son petit jeu stupide ou de montrer que ses remarques la blessaient. Des bruits de pas résonnèrent sur le parquet et la blonde jeta un coup d'oeil par dessus son épaule. N'y avait-il pas moyen d'échapper 5 petites minutes à son calvaire ?
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Sam 26 Mai - 13:01
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Les rapports humains étaient une catastrophe, un désastre sans nom. Je m'en voulais d'être aussi maladroit, quitte à paraître presque incongru. Pourtant, je m'en étais plutôt bien sorti, enfin, jusque là. Mais voilà, je devais me rendre à l'évidence : je ne savais pas y faire avec Anastasya, et les femmes d'une manière plus générale. J'étais persuadé que notre hôtesse était cette blonde connue à ce casting, j'en avais l'intime conviction. En acteur que j'étais, je ne pouvais m'empêcher d'en rajouter, même si cela me faisait paraître pour quelqu'un d'odieux, sans pour autant m'en rendre compte. J'avais essayé de lui faire deux compliments, le premier réussit. Par contre, je savais qu'en disant qu'elle aurait ses chances au cinéma, alors qu'elle avait fini ici, cela risquait de la blesser directement dans son amour propre, dans son égo déjà mal-mené dans cette tenue saillante, mais qui lui allait à ravir. Mais, c'était juste mettre en place un moyen comme un autre pour me persuader de la véritable identité de la Bunny. Et cela n'avait pas loupé : je me rendais compte que mon instinct était toujours aussi... fiable. Finissant à nouveau ma coupe de champagne, la bouteille arrivait à sa fin. Je devais me calmer sur l'alcool, histoire de ne pas trop attirer les regards, sur ma rapidité à descendre des verres. Non, je devais attendre d'être chez moi pour m'en donner à coeur joie. Ou à ventre complètement retourné, au choix. Je vis son regard azur plus distant, la corde sensible une fois atteinte, il était tellement difficile de prendre le dessus et de continuer à feinter l'indifférence, comme Nastya semblait le faire dès le début de la soirée.
Toujours à la regarder, songeur, je me noyais dans son regard, à défaut de me noyer dans l'alcool et l'entraînante soirée que nous passions, au coeur d'un lieu qui avait tout mis en oeuvre pour nous faire entrer dans un tourbillon de sensation, de tentation mais aussi de rêve. Je n'étais pas à mon aise ici, préférant largement errer dans les rues de Chicago, rencontrer des personnes vraies et fabuleuses. Tout semblait tellement factice ici, superficiel. C'était un monde de strass et de paillettes, tout comme celui du cinéma, ou du théâtre mais à moindre mesure. Ainsi, je me mis à admirer le décor du club, laissant un moment de répit à l'Impostrice. Elle me trompait, engourdait mes sens, c'était comme si je lui faisais honte, au point qu'elle se renie elle même. Pourquoi ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais cela finirait bien par venir, à condition que je ralentisse sur l'alcool pour conserver tout mon sens, plus ou moins bon. Tous prirent du whisky, comprenant mon choix. Voilà qui s'annonçait terriblement compliqué de garder la tête froide. Je préférais un bon scotch ou bourbon qu'un simple whisky, que je trouvais bien moins subtil. Enfin, je devais avouer mon pêché mignon pour les grands crus de vin blanc français, ou de cidre irlandais. Nastya prit presque ses longues jambes à son cou, avec une démarche gracieuse, toujours. C'était ce qui avait aussi retenu mon attention chez elle, et je m'en étais souvenu : elle donnait l'impression de flotter lorsqu'elle marchait, et c'était tellement plaisant de voir quelqu'un avec autant de grâce. Je desserrais légèrement mon noeud, feintant un besoin de me rafraîchir. Je glissais un mot à l'oreille du metteur en scène, histoire de le prévenir de ma courte absence puis me levai, en refermant la veste de mon costume. Je ne voulais pas la perdre de vue, mais j'étais partagé entre deux choses : présenter mes excuses ou continuer mon petit manège. Or, j'étais bien loin d'être sadique.
Je la vis se diriger vers le bar, puis vers un endroit à l'écart de tout oeil indiscret. J'enchaînais les mots d'excuses, à force de me confronter à certaines personnes, mais j'étais pressé, tout en restant courtois. Une fois arrivé dans cet endroit, je me rendis compte qu'il s'agissait d'un couloir, et il n'y avait personne. Où pouvait elle être ? Je m'enfonçais alors dans ce corridor, et, alors que la paroi me semblait assez dure pour m'appuyer contre et me taper la tête dessus, je me rendis compte que trop tard qu'il ne s'agissait que d'un lourd rideau. Me rattrapant de justesse, j'entraînais tout de même quelqu'un dans ma chute, où un large canapé avait amorti ma maladresse. Sur elle, et nos visages s'effleurant, je me mis à rougir comme un enfant. « Je suis.. vraiment désolé. » J'avalais difficilement ma salive, lorsque je sentis une forte chaleur, brûlante, sur mon torse. Je me relevais brusquement et vis que ma chemise présentait un trou, à cause d'une brûlure, visiblement de cigarette. Ma peau était devenue rouge à cet endroit, c'était le jackpot : comme quoi, il y a une logique à tout. « Faut croire que je l'ai bien mérité. » Je me mis à baisser la tête, toujours aussi rouge. « Je te.. » J'indiquais le lourd rideau épais avec mon pouce, manifestant ma gêne et ma volonté de la laisser souffler un peu, tout en commençant à me retourner.
Anastasya Bobritschew
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Sam 26 Mai - 13:54
✖Nastya & Lech✖ « Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût »
Les événements se succédèrent à une vitesse affolante. En un instant, les talons de la jeune femme quittèrent le sol. Il lui semblait pourtant que les bruits de pas provenaient de bien plus loin mais quelqu'un était de toute évidence en train de l'entraîner dans sa chute. Elle n'eut même pas le temps de laisser échapper un cri de surprise que la voilà allongée sur le divan, écrasée sous … un cauchemar. Elle le fixa droit dans les yeux, ne semblant pas comprendre la raison d'un si brusque rapprochement. Elle le laissa s'excuser sans qu'elle ne réussisse à mettre en place tous les éléments dans sa tête. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Et il venait de rougir, elle n'avait pas rêvé. Pourtant il ne semblait pas gêné tout à l'heure à la table, au contraire. Odieux aurait été un terme plus adapté à sa personne. Et maintenant il était gêné. Parce qu'il venait de trahir le fait qu'il la suivait ou parce qu'ils se retrouvaient tout d'un coup aussi proche. Une odeur de cramé lui vint jusqu'aux narines lui rappelant brusquement ce qu'elle était en train de faire avant qu'il ne débarque et l'écrase sur le canapé de cuir. La cigarette devait avoir brûlé son vêtement. Il se releva presque aussitôt et la jeune femme put constater le trou aux bords roussis qui révélait une peau brûlée. Un peu paniquée, elle ne réussit pas à articuler un seul mot.
« Faut croire que je l'ai bien mérité. » Elle n'aurait pas dit mieux mais le fait était que si quelqu'un remarquait la blessure et en découvrait la raison, elle allait perdre sa place. Brûler un client ? Intolérable surtout qu'elle n'était pas censée fumer en travaillant. Deux fautes professionnelles, elle doutait que le boss ne l'accepte. Le comédien fit mine de s'en aller, toujours aussi confus mais aussitôt, la Bunny se leva d'un bond et l'attrapa par le poignet en laissant échapper un « Non ». A nouveau à une distance tout à fait peu conventionnel de l'Imposteur, elle le fixa un moment sans rien dire avant de se reprendre et de le faire asseoir sur le canapé. « Il ne faut pas laisser ça comme ça, une brûlure pareille laisserait une cicatrice. » A vrai dire, elle n'en savait rien mais dans tous les cas, elle devait faire disparaître les traces du drame si elle ne voulait pas perdre son emploi. Elle lui fit signe de ne pas bouger et qu'elle revenait dans une minute et franchit à nouveau le lourd rideau qui cachait la petite pièce. Trottinant aussi vite qu'elle le pouvait percher sur ses 12 cm de talons, elle rejoignit les cuisines, attrapa un seau à champagne et y mit quelques glaçons. Voilà qui ferait l'affaire pour la blessure. Un linge propre et quelques oeillades pour s'assurer que personne n'avait rien vu de son petit manège plus tard, elle gagna les vestiaires des employés. Dans un des casiers, elle finit par trouver une chemise propre appartenant à l'un des serveurs. Ce n'était certainement pas de la même qualité que le costume du comédien mais il faudrait s'en contenter. Elle plaça le linge et la chemise sous son bras, le seau contre sa poitrine et repartit en trottinant vers le couloir, espérant que personne ne la suive et réapparut aussi vite qu'elle était partie dans la petite pièce dissimulée par le rideau.
Elle s'agenouilla face au comédien et retira ces stupides oreilles de Bunny qui n'arrêtaient pas de lui glisser sur le crâne. Sans lui adresser un regard ou un mot, elle lui ôta sa veste de costume et commença à déboutonner la chemise. Si la situation pouvait paraître plus que gênante pour le jeune homme, la belle blonde avait appris au cours des mois à ne plus se soucier de ce genre de pudeur, surtout quand on se promène toute la soirée à moitié nue au milieu d'hommes tous plus affamés les uns que les autres. Une fois qu'elle eut découvert sa peau, elle déposa un glaçon au creux du linge propre et l'appliqua sur la peau brûlée. Mieux valait éviter le contact direct avec la glace qui risquait de provoquer une nouvelle brûlure mais au froid cette fois-ci. Elle resta ainsi, agenouillée, à soigner la blessure d'un homme qu'elle médisait et qui s'était montré plus qu'odieux avec elle depuis le début de la soirée, toujours muette. Alors qu'elle attendait que le froid fasse son effet, elle leva ses yeux cristallins sur lui, toujours rouge. Elle ne put retenir un sourire. Etait-ce tellement gênant pour lui de se retrouver seul à seul avec elle ou n'avait tout simplement pas l'habitude du contact d'une femme ? Toujours en le fixant, elle finit par parler d'un ton calme qui contrastait avec sa manière de s'exprimer au club, beaucoup plus joviale. « Tu me suivais. Pourquoi ? » Pas la peine en effet de lui demander si effectivement il la suivait. Pour qu'il réussisse à trouver ce petit salon, il avait bien fallu qu'il la suive jusque là. Elle se remit à parler tout en changeant de glaçon, celui-ci ayant en grande partie fondu. « Tu trouves que les humiliations publiques ne sont pas suffisantes ? » Son regard était devenu bien plus froid sans pour autant être menaçant. Ils n'étaient pas dans le club et par conséquent, elle ne jugeait pas qu'il était nécessaire ici de jouer ce jeu stupide qu'ils avaient commencé dès que l'un comme l'autre s'était reconnu.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Sam 26 Mai - 14:49
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Pourquoi ne pas écouter son instinct, lorsqu'on le juge fiable ? Cette soirée aurait pu être nettement moins cynique et douleureuse -maintenant- si j'étais là, à me pavaner dans les rues ou à répéter mon texte, chercher de nouvelles pistes pour mon personnage ou étudier des propositions de rôle toutes plus aguichantes les unes que les autres. Au lieu de cela, je faisais ce que je détestais : jouer quelqu'un d'odieux, d'hautain, bien loin de ce que je pouvais être au plus profond de mon être. Cependant, nous n'étions que jugés que par la force de nos actes, pas de nos valeurs, qui mettent plus de temps à être décelées. Elle devait me penser bipolaire ou complètement schizophrène. Et j'avais honte, je me trouvais détestable à cause d'une envie de me rassurer moi. Égoïste, avec la ferme envie de montrer que je l'avais démasquées, visiblement, je n'avais pas hésité à la blesser. Voilà pourquoi j'avais voulu me cogner la tête contre ce fichu mur, histoire de me remettre les esprits et les idées en place. Au lieu de cela, je m'étais lourdement écrasé sur la charmante blonde. Involontairement bien sûr. C'était dans la sphère "privée" que j'étais le plus vulnérable, incapable de me défendre et de me préserver complètement. Ceci expliquait les rougeurs sur mes paumettes, l'accélération des battements de mon coeur, mon noeud à l'estomac. Être aussi proche d'une femme, cela m'était déjà arrivé, mais seulement sur des tournages ou des premières de films. Sinon, j'étais quelqu'un d'assez solitaire et d'incroyablement maladroit avec la gente féminine. Cela avait toujours été le cas, et à mesure que cette dernière s'approchait, les risques d'une maladresse augmentaient.
Le fait que ce soit sur Nastya ne faisait qu'augmenter ma nervosité. J'étais un monstre de timidité derrière mon assurance de nouvel acteur en vogue, plaisant et souriant. C'était probablement un mal-être plus profond, mais la surface superficielle de ma peau se retrouvait brûlée. Ce fut douleureux sur le coup, surprenant à vrai dire. Le hasard reprenait ses droits, c'était comme s'il avait tout fait pour me faire comprendre que cela ne servait à rien de se montrer presque cruel pour satisfaire un besoin personnel. Honteux, je commençais à partir lorsque je sentis la pression d'une main sur mon poignet. Je m'arrêtais alors aussi sec, me retournant lentement. « Il ne faut pas laisser ça comme ça, une brûlure pareille laisserait une cicatrice. » Si elle savait, je n'en étais plus à une cicatrice près. Une de plus, une de moins, cela n'était pas très important. Elle avait l'air d'insister pourtant, et je me doutais bien que c'était plus pour un soucis d'apparence qu'autre chose. Cependant, j'aurais très bien pu être capable de m'infliger cela tout seul, je veux dire, avec ma propre cigarette. Je restais alors planté, faisant les cents pas en attendant que la jeune femme ne revienne, avec on ne sait quel subterfuge pour cacher l'incident. Quelques instants plus tard, je la vis pousser le rideau, je me précipitais sur le canapé sur lequel elle m'avait fait assoir auparavant. Armée d'un seau, d'un linge ainsi que d'une chemise blanche, Nastya avait saisi tout l'attirail nécessaire d'urgence, en cas de brûlure superficielle. Je regardais ma brûlure, à travers le trou de ma chemise lorsque la jeune femme vint s'agenouiller devant moi, restant silencieuse et stoïque. Elle m'aida à retirer ma veste, étirer mes bras s'avéra légèrement douleureux, et cette dernière commença à déboutonner ma chemise. Je me mis alors à rougir à nouveau, je détestais ce genre de situations, ambigües et compliquées que je ne maîtrisais seulement devant une caméra.
La jolie blonde mit quelques glaçons dans le linge propre, avant de le poser sur ma peau. Ma respiration s'accéléra, tout comme les battements de mon coeur, et un frisson m'échappa. J'avais toujours eu une peau chaude, peu habituée au froid et surtout aussi prompt et radical. Ce n'était même pas la douleur de la brûlure qui m'avait fait échapper un soupir, juste le fait d'être au contact de quelque chose d'aussi froid. Son regard azur croisa le mien, je la vis sourire. Rassurant en soi, mais destabilisant, j'avais l'impression qu'elle s'amusait de cette situation, qu'elle se délectait d'avoir un sérieux avantage sur le bourreau que j'avais pu être. « Tu me suivais. Pourquoi ? » Elle changea de glaçon, mon rythme cardiaque devenait un peu plus normal, ma respiration aussi. « Tu trouves que les humiliations publiques ne sont pas suffisantes ? » Au contact de la fraîcheur, plus forte qu'auparavant, je bloquais ma respiration, contractant mes muscles. Je me mis à soutenir son regard, devenu plus froid. Me redressant, je me mis à regarder le sol. -« Pourquoi m'avoir menti à dire que ce n'était pas toi ? Je fin, je suis heureux de te revoir et tout ça, c'est pas moi, je suis pas comme ça. Si je t'ai suivie, c'était pour te présenter mes excuses, pour te prouver que l'homme que tu as connu à New-York est toujours là. » J'osais alors croiser son regard directement, ne voulant pas qu'elle doute de ma sincérité.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Sam 26 Mai - 16:01
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Elle écoutait attentivement ce qu'il avait à lui dire, oubliant un instant les glaçons qu'elle avait en main et qu'elle avait arrêté d'appuyer contre la brûlure. Elle oublia pendant un instant le club, son costume de Bunny et tout le reste pour replonger presque 5 ans en arrière, au moment de leur rencontre. C'était à New York, Nastya débarquait tout juste de France, sans un sous dans cette grande ville. Elle allait pouvoir réaliser son rêve, monter sur scène, être sur le feu des projecteurs, prouver à son père qu'elle n'était pas un poids. Au contraire, qu'elle avait assez de cran pour devenir quelqu'un. Et peut-être qu'une fois une certaine notoriété acquise, il accepterait qu'elle fasse partie de sa vie. Et sa mère .. elle verrait elle aussi que sa fille était capable de grandes choses, qu'elle avait fait une erreur en la laissant croupir à St Pétersbourg toutes ces années. C'est le cœur rempli d'espoir qu'elle avait franchi la porte du casting. Pas même pour un rôle important, seulement comme figurante. Mais la liste des rêveurs était incroyablement longue à New York et la salle d'attente était pleine à craquer. D'un naturel sociable, elle avait immédiatement tenté d'entamer la conversation avec quelques personnes dans la salle et ses seules réponses avaient été des regards noirs et médisants. Son accent, son allure ? Elle ne comprenait pas ce qui leur avait tant déplu en elle. Abandonnant l'affaire, elle s'était laissée tomber sur une chaise et résolue à attendre gentiment son tour. C'est là qu'elle avait rencontré Lech, lui aussi à ses débuts dans le monde sans merci des castings. Le courant était tout de suite passé entre eux, leur attirant de nouveaux regards noirs de la part des autres participants austères. Ils s'imaginaient réussir tous les deux, peut-être même partagés un film un jour. Elle avait été recalée, comme à chaque fois, alors qu'il avait obtenu un rôle de figurant. Lui en vouloir pour sa réussite ? Sûrement pas. Mais au fil des castings, de sa carrière toujours au point mort et de celle du jeune homme en pleine envolée, ils avaient fini par se perdre de vue. Puis elle avait définitivement coupé toute possibilité de reprendre contact en quittant New York pour Chicago.
Elle revint soudain à ses esprits et regarda à nouveau le jeune homme. En réalité, il n'avait absolument pas changé depuis leur première rencontre si ce n'est que ses traits étaient un peu plus marqués, qu'il faisait plus homme que jeune garçon. Percutant enfin ce qu'il venait de dire, elle soupira et secoua la tête. « Tu ne comprends pas. Je suis une Bunny, les hommes viennent ici parce qu'ils ont faim de fantasme et de rêve. Ils pensent qu'en nous offrant un pourboire généreux, on leur donne accès à tout notre être. Je ne veux pas qu'ils m'aient toute entière. Tout ce qu'ils ont, c'est ce que je leur autorise à avoir. Mon passé, mes rêves … je n'ai aucune envie de leur en faire cadeau. Et puis, qu'est-ce que tu leur aurais dit ? « Voici Anastasya, elle voulait être actrice mais comme sa carrière est tombée à l'eau, elle est devenue Bunny. » » Elle soupira à nouveau puis se redressa, posant une main de chaque côté du jeune homme. « Tu as réussi, tu es quelqu'un. Quand tu te mets nu sur scène, les gens disent de toi que tu es un artiste. Ici, les hommes nous voient uniquement comme de beaux objets sous vitrine qu'ils rêvent de posséder. Et ça, ça n'a jamais été mon rêve. » Elle le fixa droit dans les yeux comme si elle espérait pouvoir sonder une partie de son âme, lui faire comprendre à quel point son comportement avait été déplacé et blessant. Si certaines filles trouvaient leur compte dans ce métier, ce n'était pas son cas. Elle ne le voyait que comme une façon de continuer à vivre décemment, avec un salaire correct, certainement pas comme une vocation. Elle n'avait jamais été une grande séductrice mais comme toute bonne comédienne, elle avait bien appris son rôle. Peut-être qu'un jour, un producteur viendrait dans ce même club, lui proposerait un rôle, qui sait. Mais elle n'avait aucune envie de réussir de cette façon. Elle voulait que quelqu'un reconnaisse son talent, pas la beauté de sa plastique.
La jeune femme baissa la tête en soupirant. Ce qu'elle tentait d'expliquer était sûrement difficile à comprendre du point de vue d'un homme. Soudain, le rideau se souleva, dévoilant un homme ventripotent, visiblement ivre. L'homme les dévisagea à tour de rôle en titubant, cherchant visiblement à comprendre la situation. Et à vrai dire, ce qu'il en conclut était assez évident. Elle était à genou devant le comédien à la chemise ouverte. Il est vrai que de l'extérieur, la situation semblait absolument ambiguë. Au bout de quelques instants, l'ivrogne sembla déduire quelque chose et fit une grimace d'excuse. « Je cherchais les toilettes, navré d'interrompre. Continuez, continuez. » Il fit un moulinet avec son bras et disparut à nouveau. La belle blonde resta un instant figée, réalisant difficilement ce qui venait de se passer, puis se tourna vers le comédien. N'y tenant plus, le sourire qui venait d'apparaître sur son visage se transforma en rire. La situation était vraiment ridicule, on ne pouvait le nier.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Sam 26 Mai - 19:06
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La pression des glaçons dans le linge se fit moins forte, je regardais Anasatsya, qui avait l'air ailleurs. Comme cinq ans en arrière, à New-York, à notre première rencontre. J'étais surpris de la voir ici, elle n'avait plus donné signe de vie, et avec tout l'engrenage de ce qui a pu se passer, je n'avais pas eu le temps de la rechercher, ou de garder contact. Notre rencontre, basée sur un malentendu, m'avait rendu mal à l'aise, et ce n'était qu'à cet instant, grâce à une brûlure de cigarette, que la glace tendait à fondre entre nous. Je la regardais, elle n'avait pas changé, son regard était toujours aussi pur. Cependant, je me rendais compte que ces cinq dernières années ne l'avait pas épargnée, ses traits étaient tirés, elle semblait fatiguée, malgré son jeu de fille joviale, insouciante, il était possible de voir qu'effectivement, Nastya faisait partie de ceux qui connaissaient ce que la vie offrait, de bon, comme de mauvais. La jolie blonde était toujours à genoux, entre mes jambes, je me sentais plus en confiance, donc moins rouge et moins nerveux. Je n'avais pas grand chose à craindre de Nastya, et j'étais tellement heureux de la voir que je ne me posais même pas la question. C'était probablement une erreur, mais au point où nous en étions, cela ne valait pas la peine de s'en soucier. Je me demandais alors ce qu'elle avait pu vivre, comment est-ce qu'elle était arrivée là, et surtout, si je pouvais l'aider à monter sur scène, ou quelque chose dans le style. C'était la moindre des choses, après avoir été aussi cruel et condescendant avec elle.
« Tu ne comprends pas. Je suis une Bunny, les hommes viennent ici parce qu'ils ont faim de fantasme et de rêve. Ils pensent qu'en nous offrant un pourboire généreux, on leur donne accès à tout notre être. Je ne veux pas qu'ils m'aient toute entière. Tout ce qu'ils ont, c'est ce que je leur autorise à avoir. Mon passé, mes rêves … je n'ai aucune envie de leur en faire cadeau. Et puis, qu'est-ce que tu leur aurais dit ? « Voici Anastasya, elle voulait être actrice mais comme sa carrière est tombée à l'eau, elle est devenue Bunny. » » Tout me paraîssait désormais plus logique, malheureusement. J'avais été élevé par ma mère, qui m'avait inculqué le respect de l'autre et en particulier, de la femme. Je ne comprenais pas comment est-ce qu'on pouvait voir des femmes comme de simples objets, et j'étais pour une égalité des sexes, mais cela n'était pas à l'ordre du jour, avant de s'attaquer aux genres, il fallait d'abord s'attaquer aux droits entre différentes origines, éthnies et j'avais peur de mourir avant de voir une quelconque amélioration. -« Je voulais pas venir ce soir, par peur d'être assimilé à ces hommes-là. Je suis pas comme eux, je ne te vois pas comme ça et je le pensais vraiment quand je disais que tu es une bonne actrice, vraiment. Et j'aimerais vraiment que tu passes au théâtre, un de ces jours, que je te présente, si tu le veux bien sûr. » Je baissais la tête, pour la regarder, je sentais encore ses mains sur mon torse, cela faisait longtemps que je n'avais pas senti les doigts d'une femme sur moi, Lech, et pas sur un de mes personnages. Avais-je pensé trop vite ? Ses mains vinrent se poser sur le canapé, à proximité de mes cuisses. « Tu as réussi, tu es quelqu'un. Quand tu te mets nu sur scène, les gens disent de toi que tu es un artiste. Ici, les hommes nous voient uniquement comme de beaux objets sous vitrine qu'ils rêvent de posséder. Et ça, ça n'a jamais été mon rêve. » Je lâchais un soupir, alors finalement, ce club, il se résumait à cela ? Seulement cela ? J'avais du mal à y croire, vu la façon dont on m'en parlait. Lorsque j'y réfléchissais, je me rendais alors compte que les personnes m'ayant conseillé ce lieu était en fait, des hommes. -« Mais vous êtes des artistes, la preuve, tu joues la comédie presque tous les soirs et tu dois danser je suppose ? T'es parée pour Broadway ! Je pense que les costumes seront déjà plus confortables. Et tu sais, un contrat peut faire de toi un objet, et dans n'importe quelle profession, pour maintenir l'attrait et l'envie des autres, leur désir. »
Par là, j'insinuais la clause du contrat m'interdisant d'avoir une relation publique pour "raison commerciale et obligation marketing". Je n'avais pas prêté attention à cette clause, bien trop pressé de commencer le métier d'acteur et de vouer ma vie entière à ce métier. Soudain, le rideau se mit à bouger, un homme pénétra dans la pièce, où Nastya était à genoux, et où j'étais devant elle, la chemise ouverte et cela pouvait donner lieux à des pensées plus saugrenues les unes que les autres. L'homme, visiblement ivre, n'en démorda pas et finit par conclure que nous étions bien occupés, d'une façon physique et pas simplement courtoise, comme nous le faisions. Je me mis à rougir, et la jolie jeune femme, elle, se mit à sourire. Une fois l'homme partit, nous nous mîmes à rire à pleines dents, tellement la situation était étrange. « Tu devrais peut-être venir à côté de moi, ça serait peut-être plus confortable et ça donnerait moins d'idées aux alcolos du club... » Je continuais à rire en la regardant, et je commençais à boutonner ma chemise. « Merci au fait. » Je la regardais, sincèrement, droit dans ses beaux yeux azurs. Je remarquais alors une tâche de farine ou quelque chose de ce genre. Je passais alors mon pouce sur sa joue, essuyant délicatement cette tâche farineuse.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Dim 27 Mai - 12:21
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Elle riait toujours du ridicule de la scène précédente, lançant quelques regards complices à Lech qui finalement la rejoint dans ses éclats de rire. C'est vrai que la situation était cocasse mais elle n'y avait jamais pensé de cette façon pendant tout le temps de ses soins. « Tu devrais peut-être venir à côté de moi, ce serait peut-être plus confortable et ça donnerait moins d'idées aux alcoolos du club.... » Elle sourit à nouveau, retenant un nouvel éclat de rire et vint s'asseoir à ses côtés sur le canapé. Alors qu'il commençait à reboutonner sa chemise, elle l'arrêta brusquement et lui tendit la chemise propre et non trouée. « Ca ne paye pas de mine mais ce sera toujours mieux que de te retrouver avec un trou en plein milieu du torse. » La belle blonde lui adressa un sourire d'excuses. C'est vrai, c'est elle qui l'avait brûlé après tout. Mais maintenant qu'ils avaient pu un peu s'expliquer, la situation semblait bien moins catastrophique qu'au départ. « Merci au fait. » Elle releva son regard sur lui. Merci ? Elle l'avait brûlé, c'était donc bien normal qu'elle fasse en sorte de réparer les dégâts. La blonde lui sourit à nouveau. « Après ce que je t'ai fait, c'était bien normal non ? »
Mais pas le temps d'avoir une réponse ou même un sourire, voilà que le jeune homme passait sa main sur sa joue. Ne comprenant pas ce brusque rapprochement, elle sursauta légèrement d'abord puis comprit qu'elle devait avoir une tâche ou quelque chose du genre. Par réflexe, elle voulut s'en débarrasser elle-même et porta à son tour ses doigts fins à sa joue. Aussitôt, sa main entrait en contact avec celle du comédien, déclenchant une petite rougeur sur les pommettes de la blonde. Elle sourit, un peu gênée, sans pour autant retirer sa propre main. Retrouvant soudainement la parole, elle se mit à chuchoter. « Tu le pensais vraiment … quand tu disais que je pourrais être une bonne actrice ? » Elle leva les yeux vers lui, espérant au plus profond d'elle-même qu'il ne s'agissait pas de baratin pour emballer les filles. Après tout, ils avaient partagé des castings, il savait parfaitement de quoi elle était capable au niveau de son jeu et vu la renommée qu'il avait acquis au cours de sa toute jeune carrière, il était bien placé pour se faire juge. Mais dès la question posée, elle secoua la tête. « Oublie ça, de toute façon il n'y a personne pour donner sa chance à une Bunny russe, surtout vu le contexte actuel. » La blonde sourit à nouveau, un peu triste à présent. C'était vrai, vu la Guerre Froide entre les deux nations, personne n'avait envie de compter dans son équipe une représentante de l'ennemi même si les conflits qui animaient les deux puissances lui étaient complètement égales. Elle avait déjà connu l'après-guerre, une vraie guerre cette fois-ci, alors une tension n'allait pas l'effrayer.
Elle retira sa main, se rendant compte que peut-être il valait mieux éviter de renouveler les situations ambiguës puis fit mine de se lever. « Il faudrait qu'on y retourne. Je doute que ton équipe apprécie d'attendre autant. » Alors qu'elle amorçait un mouvement pour se lever, Nastya se tourna à nouveau vers le comédien, lui souriant sincèrement. « Je suis contente de voir que tu es resté le même malgré tout ce qui t'est arrivé ces années. Ce serait bien que cette fois-ci, on ne se perde pas de vue bêtement comme la dernière fois. » Elle secoua légèrement la tête. Il était toujours difficile de parler à cœur ouvert une fois le masque de la comédie tombé. Elle posa une main sur le genou du comédien et planta son regard dans le sien, cherchant à l'assurer de sa sincérité. « Je ne veux pas que tu penses que j'agis comme ça à cause de ton statut et de ce que ça pourrait m'apporter. Mais ce serait vraiment super si tu pouvais me présenter à ton théâtre. Personne n'a jamais accepté de me donner ma chance après tout. » Elle reposa ses yeux sur lui et lui adressa un sourire un peu triste. Pour une fois depuis bien longtemps, elle ne jouait pas et tâchait simplement de rattraper le temps perdu avec un ami.
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Lech P. Lawrence
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Lun 28 Mai - 8:56
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can't trust in you 'cause as i reach for you hand, i still sink into quicksand.
Toujours riant à pleines dents, au début je n'avais pas réellement compris le sens de la remarque. Et puis, je m'étais rendu compte de la situation, de la position de la jolie jeune femme et notre proximité. Comme quoi, il n'en fallait pas beaucoup pour qu'un homme ivre se mette à imaginer des choses pour le moins incongrues. Si j'avais rougis à ce point, c'était tout simplement parce qu'une femme osait me toucher, prendre soin de moi, alors que je ne le méritais pas forcément certes, mais je n'étais plus vraiment habitué, voire pas du tout. Anastasya aurait très bien pu être habit de nonne que cela n'aurait pas changé grand chose à vrai dire... Je regardais la jeune femme s'assoir à côté de moi, puis je me mis à remettre ma chemise correctement, jusqu'à ce que cette dernière vienne brusquement m'interrompre. Je fus surpris, un sourcil s'arqua, je me demandais bien ce qu'elle me voulait, jusqu'à ce que mes yeux se baissent et remarquent la chemise propre, sans trou. « Ca ne paye pas de mine mais ce sera toujours mieux que de te retrouver avec un trou en plein milieu du torse. » Je lui offris un sourire gêné avant de me lever du canapé et d'enlever l'ancienne chemise. -« C'est parfait, merci. » Le sourire dessiné sur mes lèvres se fit plus naturel, moins crispé et je m'empressais alors d'enfiler ce vêtement. S'il y avait bien une chose qui me mettait mal à l'aise, c'était d'être à moitié nu devant une femme. Bizarre pour un acteur. Et pourtant, l'homme que j'étais restait un monstre de timidité. Dévoiler mes personnages, les incarner jusqu'à me mettre nu sur scène, je m'en setais capable mais pas la personne que j'étais au fond. Je reboutonnais aussitôt la chemise, l'arrangeant de façon à être présentable, avant de rejoindre la jeune femme sur le canapé.
« Après ce que je t'ai fait, c'était bien normal non ? » J'arquais un sourcil, la regardant. Je ne comprenais pas, tout était de ma faute. Je m'étais montré odieux avec elle, Anastasya aurait pu me brûler une dizaine de fois que je l'aurais pardonnée en trouvant cela tout à fait normal. Puis, je remarquais une sorte de tâche sur la joue de la charmante blonde. J'entrepris -un peu maladroitement- de la lui enlever, sans pour autant penser à quoique cela pouvait laisser penser. Alors que j'essayais de lui ôter cette..chose, ses doigts fins et frais vinrent se poser sur ma main chaude. Peut-être que cela la gênait de se voir toucher ainsi... Je me mis à rougir à ce léger contact, un frémissement en découla. Une fois le but accompli, je passais mon doigt une dernière fois sur sa joue légèrement rosée avant de commencer à retirer délicatement ma main, toujours en la soutenant du regard. « Tu le pensais vraiment … quand tu disais que je pourrais être une bonne actrice ? ... Oublie ça, de toute façon il n'y a personne pour donner sa chance à une Bunny russe, surtout vu le contexte actuel. Je baissais la tête, fronçant les sourcils. S'il y avait bien une chose qui m'énervait, c'était la discrimination que l'on pouvait faire à cause d'un accent, de la couleur d'une peau ou des choses de genre. Je pensais que les États-Unis garantissaient une égalité des chances, où le meilleur triompherait, où la couleur de peau ne serait qu'un détail et non une tare. -« Bien sûr que je le pense, à moins que ça soit un moyen détourné de te draguer. Non, je rigole... Tu vois, on dit qu'on donne sa chance à tout le monde ici, à condition d'avoir la bonne couleur de peau et le bon accent et le porte-monnaie qui va avec. Quand on a auditionné ensemble, je t'avais trouvée vraiment bien. Ils ne sont pas assez ouverts d'esprits pour s'adapter, alors il faut faire l'inverse... Il paraît que mon accent anglais énerve, alors je prends un accent américain pour jouer. Faut croire que c'est dans nos gênes, de s'adapter quand on vient de l'Est. »
La jeune femme retira sa main, j'achevais mon mouvement. Le cerveau monotâche, il m'était quasiment impossible de parler d'un sujet qui me tenait à coeur en faisant autre chose, toute mon attention se focalisait sur ce que je disais. Heureusement que sur les planches ou devant une caméra, ce n'était pas vraiment pareil... « Il faudrait qu'on y retourne. Je doute que ton équipe apprécie d'attendre autant. » Je les avais complètement oubliés eux. Je saisis délicatement son poignet, lui faisant signe de rester un peu plus assise à mes côtés. -« A mon avis, ils doivent être entrain de rouler sous la table. » Je me mis à rire en les imaginant ainsi, et cela ne m'étonnerait pas car cette soirée avait été placée sous le signe d'amusement et décadence. Ils n'avaient pas besoin de nous pour finir complètement ivres. « Je suis contente de voir que tu es resté le même malgré tout ce qui t'est arrivé ces années. Ce serait bien que cette fois-ci, on ne se perde pas de vue bêtement comme la dernière fois. » Je me mis à rougir, à virer complètement écarlate. C'était tellement agréable de voir qu'Anastasya reconnaissait la personne que j'avais pu être derrière tous ces artifices que l'on m'avait imposés, et que j'avais au final acceptés. -« Je serais au théâtre, et si tout va bien, je resterais ici un an au minimum. Mais rien ne t'empêche de venir me voir à Los Angeles, dès que tu en auras l'occasion, le temps et l'envie. Ce serait un honneur de te recevoir. » Je connaissais plus de monde dans la Cité des Anges qu'ici. Et comme mon nom commençait à signifier quelque chose, je tenais à mettre cet avantage au service des autres -que je pensais méritant. Je sentis sa main se poser sur mon genou, je me mis à frémir en regardant sa main, avant de poser ma main sur la sienne, délicatement. « Je ne veux pas que tu penses que j'agis comme ça à cause de ton statut et de ce que ça pourrait m'apporter. Mais ce serait vraiment super si tu pouvais me présenter à ton théâtre. Personne n'a jamais accepté de me donner ma chance après tout. » J'affichais un léger sourire, toujours en la regardant droit dans les yeux. Je ne doutais effectivement pas de sa sincérité, même si, comme elle le dit, avec mon "statut", je devais me méfier un peu plus. Mais pas avec Nastya, je savais que je n'avais rien à perdre, mais tout à gagner, comme une excellente amie. -« Tu mérites de l'avoir. Je suis au théâtre tous les jours, sauf le dimanche donc tu peux passer dès que tu as un moment de libre. » Je lui souriais toujours aussi sincèrement en m'étirant pour attraper ma veste. Je venais de faire perdre plusieurs pourboires à la jeune femme et aussi la chance d'échapper à quelques mains mal placées de la part des clients. Je saisis alors mon porte-feuille. -« Tiens au fait, c'est pour les glaçons et la chemise. Je suis désolé d'avoir monopolisé ton attention. J'espère que ça couvre ce que tu peux gagner en une soirée... » Je lui tendis un généreux pourboire en lui souriant sincèrement, avant de fixer sa main, toujours sur mon genou.
Anastasya Bobritschew
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût Lun 28 Mai - 16:16
✖Nastya & Lech✖ « Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût »
Elle se rassit quand il saisit son poignet, d'abord un peu étonné qu'il ne veuille pas rejoindre ses collègues et amis tout simplement. « A mon avis, ils doivent être en train de rouler sous la table. » La belle blonde éclata d'un rire franc et sonore, cachant sa bouche avec sa main. C'est vrai que les hommes ivres n'étaient pas rares au club, la preuve en était celui qui les avait surpris tout à l'heure en cherchant les toilettes. A vrai dire, sa remarque voulait plutôt dire qu'il était temps qu'elle se remette au travail si elle ne voulait pas avoir d'ennui mais après tout, il n'était pas si rare qu'une Bunny s'absente un peu plus souvent que la normale. Ce genre de moment privé, qui n'avait rien de sexuel, en tout cas pas à la connaissance de la blonde, avait pour avantage de faire croire à la création d'un lien privilégié entre le client et soi-même. Les gros pourboires en découlaient la plupart du temps. Elle reprit un peu son sérieux alors que la conversation continuait entre eux. La glace avait bien fondu depuis le début de la soirée et l'animosité précédente qui avait bien fallu déchaîner les nerfs à vif de la jeune russe. « Tu mérites de l'avoir. Je suis au théâtre tous les jours, sauf le dimanche donc tu peux passer dès que tu as un moment de libre. » Elle lui sourit à pleine dent, ravie d'entendre une si bonne nouvelle. Si elle finissait par s'introduire dans ce monde, peut-être pourrait-elle enfin sortir de ce monde-ci, commencer une nouvelle vie, avoir une vraie carrière. Peut-être qu'enfin, ses rêves allaient finir par se réaliser et qu'elle allait pouvoir repartir sur de bonnes bases, des bases saines. Parce qu'autant se le dire, travailler dans un club à moitié nu n'avait rien d'une base saine. « J'espère que tu es sincère parce que je n'hésiterais pas une seule seconde à le faire ! » Elle savait bien que certaines personnes balançaient ce genre de promesses uniquement par politesse ou pour plaire aux Bunnies mais elle se doutait bien que Lech n'était pas de ce genre. Surtout vu la gêne qu'il semblait ressentir dès qu'elle l'effleurait ou lui parlait sincèrement. « Tiens au fait, c'est pour les glaçons et la chemise. Je suis désolé d'avoir monopolisé ton attention. J'espère que ça couvre ce que tu peux gagner en une soirée... » Elle jeta un coup d'oeil aux billets qu'il lui tendait avant de sourire puis finalement de rire doucement. « Ne t'excuse pas et navrée de te le dire mais ça vaut bien plus que tout ce que contient ton portefeuille. » Tout en parlant, elle croisa les jambes d'une façon sexy et rejeta ses longues boucles blondes en arrière. Elle garda ainsi la pose, adoptant une moue charmeuse avant de partir dans un éclat de rire à nouveau. Elle devait bien l'avouer, ses charmes lui permettaient certains soirs d'empocher de coquettes sommes d'argent qu'elle gardait bien précieusement dans une boite au Manoir pour le jour où elle n'en pourrait plus et qu'il serait temps de mettre les voiles. Et Dieu seul sait à quel point elle attendait ce jour avec impatience. « Il faudra quand même que tu m'apprennes à camoufler mon accent comme ça. On dirait que tous les gens de l'Est n'ont pas les mêmes dispositions à l'adaptation. » La blonde lui sourit et retira sa main pour la poser sur ses propres genoux. C'est vrai, elle n'avait jamais réussi à se débarrasser de son accent russe et d'ailleurs n'avait jamais cherché à le faire. Pour la simple et bonne raison qu'elle ne voulait pas que sa différence soit une faiblesse. Elle voulait qu'on la reconnaisse telle qu'elle était et non pas un personnage qu'elle se serait inventée pour plaire aux gens, comme elle le faisait ici en grande partie. Non, si elle réussissait un jour, tout le monde saurait la vérité sur ses origines, elle refusait d'avoir honte ou de refouler qui elle était. « Alors. Parle-moi de ta vie, du showbiz. J'imagine que les femmes doivent se battre pour passer une nuit avec toi non ? » Elle ne disait bien sûr pas cela pour se montrer indiscrète, simplement pour en apprendre plus sur lui depuis leur dernière rencontre il y a cinq ans. Certes, les conditions étaient un peu particulières mais ce n'était pas ce qui allait perturber la jeune femme.
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Sujet: Re: Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût
Nastya & Lech / Les retrouvailles sont parfois de fort mauvais goût